vendredi 27 novembre 2009

La grippe cochonne

L'hiver approche et la grippe aussi.

Messieurs, refreinez vos ardeurs, ménagez vos fantasmes, rassurez vous il ne s'agit ni de la cousine de Brigitte Lahaye, ni de la soeur de Clara Morgane mais d'une nouvelle grippe, bien connue sous le nom de la "grippe porcine".

Très vite ce virus parfois très agressif a réussi à semer la panique dans le monde. Une telle phobie se repend dans l'Europe, le monde entier et sème la panique. On pourrait presque associé la cochonne au film d' Hitchcock "Psychose".

Dans mon bureau nous avons été bombardé d'informations sur la pandémie ainsi que sa marche à suivre. Des dépenses inutiles et démesurées ont été occasionnée afin de prévenir et de contourner ce virus. Des poubelles en fer rouge dernier cris nous ont été livrées afin de contenir sans échappatoires, mouchoirs et microbes. De grandes plaques en verres ont été installées à l'accueil afin d'anticiper la contamination d'un membre du secrétariat par un intervenant venant de l'extérieur. Des solutions désinfectantes ont envahit les sanitaires de chaque étage afin de prévenir les éventuels oublis d'hygiène quotidienne, tels que le traditionnel lavage de mains. J'ajouterai que le lendemain de la livraison nous recevions un mail stipulant que les trois quart de ce liquide désinfectant avait disparu. On nous priait de bien vouloir rapporter les objets dérobés.

Imaginez tout les alcoolos du coin se ruant sur cette boisson aux senteurs médicales. Un bon petit cocktail, vive les sensations fortes!

Puis, une cargaison de masques fut stockée en haut d'une armoire. A l'heure actuelle, elle piaffe d'impatience, tout comme certains collègues d'être plaquée sur le visage de monsieur Pochon, mlle Jeannet. Malheureusement certaines personnes suivent cette vague de panique à la lettre, gesticulant et s'éloignant tout en menaçant avec agressivité, votre présence au bureau, alors que vous avez eu le malheur de parler de votre fille, fils grippé à la maison. Si l'on suit à la lettre les directives, on devient tous des toqués. Se laver les mains toutes les cinq minutes, puis se munir d'un flacon de désinfectant et s'en servir régulièrement, porter un masque, ne côtoyer personne, comportement similaire à la vie dans une bulle antiseptique, comme Michael!

Je n'ose même pas imaginer la réactions des gens face à une guerre chimique! Ceci dit cela aurait le mérite de relancer l'économie. La fabrication de nouvelles matières imperméables et résistantes dans le secteur de l'habillement, création de nouveaux modèles, lancement d'une nouvelle mode, tiens cela me fait penser, il y a matière à réflexion; Il faut en parler avec l'Iran, je le note sur mon agenda.
Enfin, nous sommes loin d'une solution toute rose, il nous reste un bon morceau de jambon dans le torchon avant que Monsieur ou Madame puisse prendre un peu de recul face à cette évolution, cette mutation des virus, des bactéries, car sans vous alarmer je pense que ce n'est qu'un début!

jeudi 5 novembre 2009

Dr. Kabana-Mobatou

Tous les jours je relève le courrier. J'adore ce petit moment de surprise, lorsque je glisse la clé dans la serrure de ma boîte aux lettres, que je la tourne et la retourne encore et encore, car la pluspart du temps cette mauvaise bougre de... zut... aie non mais... tu vas t'ouvrir sale boîte de conserve..., ne s'ouvre pas du premier coup.

Enfin la magique porte s'ouvre et je découvre son contenu. Tout d'abord un amoncellement de prospectus divers et variés, de la publicité pour toutes sortes de produits tels que les joies de l'oenologie du débutant ou l'affaire du siècle concernant un canapé en alcantara tout droit importé du Pérou, mais encore nos grandes amies les assurances qui nous proposent monts et merveilles à des prix défiants toute concurrence, enfin c'est la caverne d'Alibaba.

Rassurez-vous, le moment des factures arrive bien avant que l'on ai eu le temps de s'y préparer. Vient dans un premier temps celle du téléphone qui fait exploser le standard, parce que sa fille chérie a passé tous les soirs de la semaine vissée sur sa chaise ou larvant sur son lit, pendue au bout du fil durant trois quarts d'heures afin de blablater et déblatérer des multitudes de conseils et remarques en tout genre sur je ne sais trop quoi avec sa copine préférée, qu'elle voit tout les jours durant toute la journée; bref, passons, nous avons tous été "DJEUNE" un jour, il faut bien l'accepter!

Puis, vient le tour des rappels. A ça oui parlons en des rappels, de ces gens pressés comme des lavements qui ne peuvent pas attendre la fin du mois, période durant laquelle s'effectue les paiements. Chaque mois je reçois les mêmes rappels, à la même date, alors que je paie mes factures en bonne et due forme, comme une parfaite petite citoyenne. Un jour, la rage m'a prise. J'ai choisi mes plus beaux gants et ma plus belle voix afin d'appeller cet organisme qui m'envoie mensuellement des rappels de factures alors que celle-ci sont payées à la fin de chaque mois.

Je leur ai demandé poliment et calmement, la raison de cet envoi alors que tout était toujours payé dans les règles de l'art. Voici ce que fut la réponse qui me fit bondir au plafond, ce que la gent humaine peut être idiote parfois: " c'est l'ordinateur Madame". L'ordinateur, mais oui c'est ça et mon pied aux fesses c'est pour aujourd'hui ou pour demain, espèce d'imbécile. Voilà ce à quoi nous sommes réduits. Des exécutants lobotomisés se faisant mener par le bout du nez par des machines...foutaise, moi je dis, un gros poil dans la main.

Et puis certains jours vous tombez sur des petits mémos d'une simplicité même, qui vous égaye votre fin de journée. Ces petits mots salvateurs nous permettent de rêver, de sourire et de rire surtout. J'adore ces petits bouts de papier et j'ai décidé d'en faire la collection.

En deux mots, je résume: le sauveur est parmi nous. Il s'est glissé dans votre boîte auxlettres et vous tend la main. Courrez, courrez les bras grands ouverts et laissez vous accueillir par le Dr. Kabana-Mobatou. Car le Dr. Kabana-Mobatou voyant, médium et grand manitou spécialiste du retour de l'être aimé, envouté, ensorcelé, soigne les maladies inconnues, promet une réconciliation définitive, fait revenir et disparaître l'être cher. Il fait maigrir et grossir à volonté. Il règle vos soucis d'argent et vous aide à devenir riche, comme filibert, plus il gagne plus il perd. Il vous prédit votre avenir et le change en cas de nécessité. Il résout tous vos problèmes en un clin d'oeil, promet une protection dans tous les domaines avec un travail sérieux, efficace et cent pour cent garanti.

Et si je lui présentais ma voisine, la folle dingue du dessus, celle qui déménage ses meubles le soir aux alentours de vingt trois heures ou qui reçoit sa marmaille de petits enfants spécialistes en sprints et en sauts à pieds joints dans l'appartement, de préférence sans chaussettes ni pantoufles et surtout aux heures tardives! Mais la cerise sur le gâteau, c'est le mode de paiement: "Paiement après résultat". Il a intérêt d'avoir de l'avance et plus d'un tour dans son chapeau, cet ersatz de Mme soleil! "Travail sérieux garanti pas de déception" tu parles, la belle arnaque, il promet aussi une pluie de pépites d'or? Et dire que certaines personnes mettent leurs économies dans ce genre de panier de crabes! De plus il se déplace très facilement, ah se déplacer, je lui fais confiance, venir faire un petit tour du propriétaire de ton appartement, afin de voir ce qu'il peut dérober en douce, t'extirper un peu d'oseille en te faisant miroiter Monts et merveilles, la gloire, le succès ou le retour de "Maya l'abeille" tout en te saoulant de belles paroles, puis revenir un autre jour afin de te faire les poches ou les fonds de tiroirs... sacré Zozo va, je t'en fouterai moi des "Maîtres Kabana-Mobatou". Cela dit
comment ne peut-on résister au Dr. Kabana-Mobatou, tentez votre chance, ne tardez pas avant qu'il ne soit trop tard, la porte du succès tremble d'impatience d'être franchie... Osez!!!

mardi 27 octobre 2009

Commentaires

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lecteurs et lectrices

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See you soon...

Betty

lundi 26 octobre 2009

Aquagagaparc

Durant ces vacances d'octobre nous avions promis à nos chérubins de nous rendre au palais des bouées gonflables, des toboggans géants et des jets d'eau.

Lundi matin de bonne heure nous voilà tous partis pour une aventure aquatique. Après avoir fait une heure et demie de route nous arrivâmes à destination. Nous payâmes nos entrées, à coup d'assommoir au palais des ploucs palmés, et comprîmes dans la foulée, le mécanisme des casiers digitals. Puis, nous enfilâmes nos maillots de bains afin de nous rendre direction les bains mouvementés. Les enfants piaffaient d'impatience.

En cinq heures nous avons eu le temps de faire tout les toboggans aux noms de délices chocolatés, tels que la bouée Nesquick, la bouée Quit cat, celle de Frisco et j'en passe, sans oublier l'entonnoir, le toboggan noir, l'orange qui vous booste à 60 kilomètres à l'heure, j'exagère un peu tout de même, ainsi que la chute libre à quarante et un pourcent.

Un vrai parcours de Kolhentâ!

Puis midi sonna suivi de l'appel du vide. Nous avions préparé un pic-nic, pas vraiment autorisé, qu'il a fallu sortir incognito des casiers codés. Nous n'avons pas pu échapper cependant au frites dégueulasses, au café fadasse façon jus de chaussette ou si vous préférez à la mode américaine.

Tiens, pour parler du look ricain, nous n'avons pas pus ignorer la mal bouffe qui nourrit tout ces tas graisseux, deux fois plus repérables en petit slip de bain. Les ventres bedonnants, les cuisses flasques, les gros ploufs aspergeant toute la galerie, on se serait cru Chez Mme Tissot ou au Musée des horreurs.

Bref après cinq heures de plouf, de splash, de waouuuu et de aaaaaaaah, j'ai poussé une petite gueulée synonyme de sonnette d'alarme, en deux mots "l'heure de renter chez soi"!

Pas besoin de vous raconter le trajet du retour. Les enfants crevés lessivés, affalés sur la banquette arrière, dormant profondément, mon mari la gueule serrée comme d'habitude, dû à notre prise de bec concernant les sempiternelles gaufres que je refusais aux enfants, genre d'attrape-nigauds qui attire vos enfants à la sortie de n'importe quel endroit.

Bref il y aurait eu des barbes à papa, du pop corn, des pommes d'amour ou des sachet de bonbons géants, je ne devais en aucun cas leur refuser ce petit plaisir, que j'ai toutefois fini par céder, autrement dit, pas la peine faire la tronche! conclusion, on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif!

Voilà dans la famille je vais à Aquaparc, nous avons testé et bien donné.

La prochaine expédition n'aura pas lieu avant une, voir deux bonnes années, car d'ici que l'on se remouille les gambettes, ont aura eu le plaisir de connaître les joies d'un autre divertissement.

A bon entendeur ...

jeudi 8 octobre 2009

Vive les Régies!

Lundi en début d'après-midi, après avoir terminé mon travail quotidien, je quitte le bureau afin de rentrer à la maison. En arrivant, j'ouvre la porte et une odeur de renfermé mélangée à celle des égouts me saisit d'office "poûûûûûûûa!!!" Je cours dans la cuisine pour me rendre compte, enfin, que mon tendre et cher époux n'a pas ouvert la fenêtre afin d'aérer. Sans doute un énorme manque d'air. Bref, une fois la fenêtre ouverte je me retourne pour quitter la pièce, lorsqu'avec stupeur je découvre le pot aux roses. Les deux éviers remplis à ras bord, débordant d'une eau marâtre et trouble qui s'était bien évidemment répandue sur le carrelage.

Une fois de plus il y avait eu un refoulement. Moins de trois semaines auparavent, un samedi matin, je me lève sur le coup des dix heures pour me rendre boire un verre d'eau matinal à la cuisine. C'est à ce moment précis que j'entendis de petits gargouillis qui se transformèrent de plus en plus en d'étranges borborygmes pour faire place finalement à un jayser, remontant à vive allure dans les deux éviers, accompagné de mousse identique à celle qui parfume votre bain. Sauf que là, aucune comparaison odorante et similaire n'avait lieu, le jour et la nuit plutôt un cauchemar. J'ai eu à peine le temps de hurler le nom de ma chère moitié "aaaaaaaaaaaaah grouiiiiiiiiiiiille" afin que celui-ci bondisse hors du lit à moitié nu et vienne écoper à vive allure en ma compagnie. On se serait cru sur un navire en plein naufrage, la coque trouée, chacun un saut à la main répétant des aller-venue de la cuisine à la salle de bain afin de remplir-vider-remplir-vider etc.... Ce petit manège dura bien deux heures durant lesquels j'eus le temps d'aller frapper à tout les étages afin de demander courtoisement à Monsieur Strupf, à madame Zazelle, à la famille Radis et tutti quanti de ne faire tourner ni machine à laver le linge ou la vaisselle, puis de contacter un plombier, ce qui ne fut pas un jeu d'enfants étant donné que le samedi tout les bureaux, y compris ceux de la régie sont fermés.

Résultat un charmant manolo est venu déboucher la conduite d'eau sur une longueur de huit mètres, en graissant toute la cuisine, le pauvre dans sa salopette rouge maculée de cambouis, il était confus. Ainsi débarrassé de l'angoisse de la goutte qui fait déborder le vase, nous avons pu poursuivre notre week-end sur une autre cadence.

Mais revenons à nos moutons. Après cette folle matinée du samedi, je me suis retrouvée exactement dans la même situation à la seule différence que nous étions lundi après-midi et que je me trouvais seule. Furax, j'ai appelé la régie afin de leur expliquer qu'en moins de deux mois cet incident, un tant soit peu fâcheux, c'était reproduit, ce à quoi ils m'ont répondu sur un ton détaché et sans intérêt, qu'il serait judicieux d'appeler l'entreprise de plomberie mandatée par leur société.

Je me suis empressée de le faire et j'ai eu l'immense chance d'assister à un "remake" du débouchage de conduite ainsi que l'évacuation d'une tonne de merdouilles!

Suite à ces petits contretemps, j'ai pris mon mal en patience, j'ai réfreiner mes ardeurs et j'ai envoyé un petit courrier à ma régie afin qu'il se bouge le popotin. A ce rythme, sans aucune intervention musclée de leur part, bientôt, on pourra revivre dans notre cuisine, "Boudu sauvé des eaux" avec Michel Simon ou "les naufragés du Titanic".

Cela fait bientôt trois semaines que ma lettre est partie et toujours pas de réponse. Grâce à ce genre de situation on se rend compte à quel point leur intérêt à notre égard est valorisant.

Lorsqu'il s'agit de régler une facture ou de leur verser notre loyer mesuel, l'attention est grande, ceci dit dans le cas contraire, lors de réclamations quelconques, personne se bouscule au portillon, et subitement le taux de sourds, de muets et de manchots augmente d'une manière foudroyante. Vive les régies, la maintenance, la diplomatie et l'efficacité, mmmmmmh une belle équipe de champions capables de vous passer en boucle la traditionnelle bande "merci de patienter nous recherchons votre correspondant" durant dix, voire quinze minutes, pendant que votre gérante préposée sirote son café en compagnie de son dadet de collègue suave jusqu'au bout des doigts, spécialiste de ronds de jambes et de cirage de pompes. Et vous, vous pouvez bien attendre jusqu'à ce que mort s'en suive, car cette bande d'incapables dont la paume des mains est recouverte d'un gros duvet de poils, s'en fiche comme d'une guigne de vos refoulement à la bouse d'égout, tout comme la porte d'entrée d'ailleurs, qui ne se ferme jamais car la serrure est coincée, ou de votre concierge qui préfère siroter une petite binch devant sa téloche plutôt que de lessiver le hall d'entrée et les étages, eh oui une monde d'ânes à la recherche sans le moindre effort de la bourse aux milles écus !

lundi 21 septembre 2009

Objet volant identifié

L'autre jour, je me suis rendue à l'aéroport afin d'aller chercher mes parents qui rentraient de vacances en Grèce. Rien que de penser à ce beau pays aux maisonnettes blanchies à la chaud, aux petites criques nichées entre les rochers, à la mer bleu azur, ainsi qu'à tous ces plats typiques, mousssaka, zatziki, tyropitakia, mellanzana, humous, feta et j'en oublie certainement j'en ai l'eau à la bouche.

Bref une fois que mes chers et tendres père et mère furent arrivés, je les conduisit chez eux direction Versoix. Après avoir papoté durant une heure, échangé les impressions d'un magnifique voyage, les petits cadeaux et quelques baisers, je repris ma voiture afin de m'en retourner dans mes pénates.

Je roulais tranquillement sur la route Suisse, en direction de Genève lorsque j'aperçus devant moi une voiture chargée de planches en bois, solidement sanglées sur son toit. Dehors, le vent soufflait; Tout à coup les sangles lâchèrent et les planches se mirent à virevolter les unes derrière les autres, à la queue leu leu dans ma direction.

Dans le feu de l'action, je me suis retrouvée au volant de ma voiture, telle un "Starsky et Hutch", tatatatatata... tournant le volant de gauche à droite provocant des zig zag sur la route afin d'éviter la collision avec ces objets volant. J'imagine que ce ne fut pas mon heure. J'aurais pu me retrouver décapitée par par une latte de bois ayant traversé le pare-brise. J'aurais pu commettre un immense carambolage. J'aurais pu faire un tête à queue qui m'aurait fait perdre le contrôle de mon véhicule et me retrouver projetée par dessus la rambarde de l'autre côté de la route principale. Mais que nenni, rien de tout cela ne se produisit, je réussis en tournant mon volant d'éviter la première planche, pfiouuuuuu, puis la deuxième zimmmm cependant la troisième fut fatale; Elle vint taper l'avant du pare-choc, puis dans la foulée m'arracha le rétroviseur pour aller virevolter dans les airs et finir sa course folle sur l'asphalte. Ouf!!!

Le conducteur de la voiture s'arrêta urgement sur le bas côté de la chaussée, ce que je m'empressai de faire aussi. Tout en s'excusant, confus et un brin choqué nous nous rendîmes plus loin dans un endroit tranquille afin d'écrire un constat. Une fois celui-ci remplit nous échangâmes quelques formalités d'usages et chacun reprit sa route.

Quelques jours plus tard, étant sans nouvelles, j'appelle ce cher monsieur afin de me renseigner concernant les réparations de ma voiture à prévoir. Je converse avec sa secrétaire qui me prie de bien vouloir me rendre à leur adresse professionnelle, qui n'est autre qu'à perpète-les-oies, afin de rajouter les éléments manquants et nécessaires au constat. A ma grande surprise, je lui explique en deux en trois cuillères à pot qu'il n'y a aucune pièce manquante sur le papier en question et qu'il est plutôt culotté de me demander de me déplacer alors que je suis tout de même la personne lésée dans cette histoire. Après avoir pris les devants concernant toutes les formalités d'assurance, certaines personnes sont tellement nouilles, qu'il est préférable de prendre le taureau par les cornes plutôt que de tendre son bol chinois.

Après ces petits papotages et formules d'usages, je me suis rendue chez mon garagiste. Je maintiens que se sont tous des voleurs, petits ou grands, à chacun sa note sur une échelle de un à dix! Actuellement je dispose à nouveau d'une belle bagnooooleuuuh toute réparée (à dire avec l'accent vaudois). Conclusion: guetter au prochain tournant le corniaud suivant!

mercredi 2 septembre 2009

Yaka, faucon

Ainsi va la vie, déjà une semaine de passé et nous voilà bien tous ancré dans le train train quotidien. Chacun a retrouvé son pupitre, ses craillons taillés, ses cahiers lignés ou quadrillés, les les bouilles des camarades, les horaires inflexibles, le même parcours exécuté avec patience et dévotion par les grands et ceux qui le sont un peu moins.

Cela dit, il y a bien quelques broutilles qui viennent vous chatouiller occasionnellement le dessous de vos orteilles. Il existe inévitablement dans chaque famille, une bête noire, un sujet tabou, un comportement à vous faire bondir au plafond. Dans la n
ôtre, elle fait exploser le jackpot. Dans la majeure partie des cas, il y a de toute évidence, une personne qui trinque plus que les autres. Là encore, il ne s'agit que d'une conclusion banale, je dirai même plus, qui coule de source. Sans vouloir endosser le rôle de la wonderwoman, de la féministe pure et dure, j'ai toutefois un peu de mal avec le comportement masculin ou plus précisément, pour appeler une poule une poule "mon Marich".

Celui-ci est le King, "I am the best", il parle comme Franck Dubosc. Tout ce qu'il fait est bien fait ou plus exactement la référence par excellence; Ce qu'il fait, lui, porte le label de la qualité. Par exemple, lorsque Môsieur passe l'aspirateur, on peut clairement appeler cela passer l'aspirateur correctement, pas comme sa petite femme qui aspire la poussière à la va vite dans tout l'appartement deux à trois fois par semaine. Non lui le grand manitou, "Œil de lynx", lorsqu'il décide de le passer de préférence à la cuisine, car le carrelage de la cuisine, s'est son secteur, c'est le top du top, l'assiette de Mr propre.
Si vous avez de la chance, vous pouvez même assister de temps en temps au commentaire dénigrant concernant l'ensemble du ménage casanier, en deux mots je résume: "pfffffffffff c'est ni fait ni à faire, à la va vite, rien à voir avec ma manière"! C'est bien beau mon coco, mais si j'applique ta manière, celle de faire occasionnellement tous les trente six du mois un coup de ventilateur à poussières, les toilettes ressembleraient aux sanitaires Turc repoussantes du boui boui du coin, quant à la salle de bain, plus précisément la baignoire, ell serait copie conforme à un circuit de Formule 1 munie de ses trainées noires.

Aaaaaaaah les hommes, ils ont toujours la regrettable manie de se sentir indispensables, surtout lorsqu'il s'agit de faire de grands discours! Ils ressemblent tous à des "Comendator", maniant avec aisance et récurrence les traditionnels slogans "Y a qu'a, faut qu'on".
Seulement moi, le grand Yaka faucon, il me sort par les trous de nez et comme dirait Mme Krikrenkreus, les femmes d'aujourd'hui sont des femmes positives, donc les tests de grossesses doivent être réétudiés. Lorsque qu'une femme du vingt et un nième siècle découvre qu'elle est enceinte, il est affiché un petit signe plus en d'autres termes positif; Or la femme d'aujourd'hui, l'"'active woman" ne veut plus tomber enceinte, donc pour elle c'est négatif, Il devrait donc s'afficher le petit signe moins! Enfin, il y tant de chose à revoir; comme l'humeur massacrante de votre mari, qui ne reconnait jamais ses torts, qui préférerait avaler sa langue, ses deux oreilles et son nez pendant que nous y sommes, plutôt (comme l'ami de Mickey) que de glisser entre la poire et le fromage naturellement un petit "en effet ma chérie tu as raison". Mais les femmes n'ont jamais raison, les femmes sont là pour enquiquiner les hommes, se sont des embrouilleuses, qui créent des conflits continuellement. Pour donner suite à l'aura que dégage ma très chère moitié, non seulement mon mari ne reconnait jamais son erreur, mais en plus il est capable d'accuser autrui de l'avoir induit en erreur. Bien évidement l'autre est fautif puisque soi-même on ne l'est jamais! Aaaaah si Socrate et son cousin Platon étaient encore en vie, ils en auraient du pain sur la planche, de quoi couper et beurrer les tartines de tout un régiment

Enfin de petites anecdotes comme celle-ci, j'en ai un wagon entier, dont je vous ferais part au compte gouttes dans les épisodes suivants, sinon on dira que je suis une perturbatrice, une pipelette, une mégère une fille quoi!